Matin Midi Soir
Matin, Midi, Soir
Joseph HAYDN
Simon Proust · Direction
Julie Hardelin · Violon solo
Lieux des concerts
Église Notre-Dame-du-Travail
59 Rue Vercingétorix
75014 Paris
Entretien croisé entre Raphaël Schwab et Julien Soro
Entretien croisé entre Raphaël Schwab et Julien Soro

Quelle est l’origine du projet ?
Julien Soro (J.S.) : Une histoire de rencontre ! L’un des fondateurs des Ondes plurielles, le violoncelliste Olivier Moulin, et moi, étions ensemble au lycée Racine à Paris en classes à horaires aménagés. Nous sommes encore amis et même voisins, il suit mes concerts de jazz et de musique contemporaine et a eu l’idée de proposer à l’orchestre un projet croisé entre jazz et symphonique. J’ai tout de suite pensé à Raphaël Schwab avec qui je travaille en duo depuis 2011 ainsi qu’à Rafaël Koerner avec qui on a joué dans le groupe Ping Machine et à l’Orchestre national de jazz.
Comment as-tu appréhendé la composition de ces œuvres de « jazz symphonique » ?
Raphaël Schwab (R.S.) : C’est sûrement le programme le plus long et le plus personnel que j’ai composé pour orchestre. On pourra reconnaître des œuvres qu’on joue depuis 15 ans en duo et qui sont sur notre premier disque, composées il y a 25 ans…
Pour autant, du duo à l’orchestre, cela n’a rien à voir. J’ai pensé ce projet comme des compositions nouvelles, pas du tout comme des arrangements. En duo, le thème est un prétexte à l’improvisation. Pour une grande formation, il faut davantage réfléchir à l’architecture.
J.S. : Du duo au sympho, je retrouve des similarités dans mes parties de soliste, et pourtant, j’ai l’impression d’avoir une plus grande liberté en orchestre. Peut-être parce qu’en duo, on est chacun responsable d’équilibres plus fragiles !
Faire improviser et groover des musiciens classiques, un défi ?
R.S. : Plus l’orchestre est grand, plus les parties doivent être écrites. Mais j’ai tout de même prévu quelques cellules mélodiques ou rythmiques d’improvisation ! Cela reste un sacré défi de faire groover des musiciens classiques, en raison des cultures différentes, mais aussi de l’effet de masse et des distances entre les instrumentistes et le chef. Je me suis amusé à essayer des parties très big bang et syncopées, même dans les cordes. C’est peut-être impossible à mettre en place, mais ce sera rigolo !
Entretien avec Samuel Hilary
Entretien avec Samuel Hilary
Pianiste

Stravinsky a glissé une partie de piano dans les plumes de l’Oiseau de feu. Pour l’interpréter, les Ondes ont le plaisir de retrouver Samuel Hilary, professeur de piano à Avignon et dans la Drôme, qui a déjà participé avec notre orchestre à plusieurs opéras et un concert consacré à Béla Bartók en 2020.
Quel est le rôle du piano dans un orchestre ?
Quand on pense à la collaboration entre un piano et un orchestre, c’est la musique concertante qui vient à l’esprit en premier. Mais il existe depuis le 19e siècle (à partir de Berlioz) une autre utilisation non soliste du piano au sein de l’orchestre.
Les frontières sont floues bien sûr, car le piano reste un instrument très individualisé, de par son caractère polyphonique qui couvre toute l’étendue de l’orchestre en termes de registre. Il est donc propice au solo. Et Stravinsky lui confie un rôle de premier plan dans Petrouchka par exemple.
Mais dans l’Oiseau de feu, Stravinsky joue plutôt du potentiel dynamique et rythmique du piano, en tant qu’instrument à percussion. Il alimente les crescendos, renforce le son, tisse des arpèges, apporte son timbre particulier. On retrouve une utilisation semblable dans Musique pour Cordes, percussion et célesta de Bartók que nous avions jouée avec les Ondes.
Tu as une pratique plutôt chambriste. Comment se glisse-t-on dans le costume de pianiste d’orchestre ?
Les programmes symphoniques avec piano sont rares, il est donc excitant de participer à ces projets très différents de ma pratique artistique habituelle. Ne serait-ce parce qu’il faut se mettre au service de l’interprétation du chef. Soliste ou chambriste, le pianiste est le plus souvent responsable de son interprétation !
Il est aussi habitué à s’écouter soi-même ; au sein d’un orchestre, il doit suivre une direction, tandis que le son de l’instrument est absorbé dans un collectif plus massif.
Quel est ton lien aux Ondes ?
Au fil des collaborations, je me sens davantage musicien d’orchestre ! Sur le plan du travail musical, je ne fais pas de distinction par rapport à d’autres projets « professionnels », et l’orchestre est même un vivier de partenaires chambristes. Mais j’en perçois une en matière de passion et d’investissement, et je m’enrichis de l’enthousiasme des amateurs et de leur envie de jouer !
Entretien avec Andrei Feher
Entretien avec Andrei Feher
Chef d'orchestre

En mars dernier, les Ondes avaient interprété le concerto pour violon de Brahms et la 11è symphonie de Chostakovitch sous la direction d’Andrei Feher. Pour cette rentrée, ils retrouvent le talentueux chef roumano-canadien avec un programme qui illustre leur passion pour l’exploration de styles musicaux contrastés.
Pourquoi avoir voulu donner la 7è symphonie d’Anton Bruckner ?
Je l’ai jouée en tant que violoniste en 2009, et j’ai été saisi par cette plongée dans le son. Mais je n’avais jusqu’à présent jamais dirigé une page de ce compositeur que, pourtant, j’adore (avec Chostakovitch, Prokofiev…). Avec la 4è, la 7è est l’une de ses symphonies les plus interprétées.
C’est une cathédrale. Le défi consiste à respecter la construction de l’œuvre : les deux premiers mouvements durent chacun une vingtaine de minutes, il faut maintenir la tension, aller vers le haut jusqu’à la dernière page et ne pas tout donner tout de suite. L’énergie doit être dosée, surtout en concert !
Le travail sur le son est important : il doit être rond, jamais agressif, comme celui d’un orgue (l’instrument de Bruckner !) dans une cathédrale. On doit apprivoiser cette sensation de tournoiement !
En ouverture du concert, tu as proposé le Prélude à l’Après-midi d’un faune de Claude Debussy.
Comme lors de notre dernier concert, j’aime réunir des œuvres de styles très différents. Tout oppose ces deux pièces, sauf la tonalité. Et commencer la symphonie de Bruckner après l’Après-midi, qui est dans les nuages, pourrait lui donner une autre lumière. Ces pages ont été écrites à 10 ans d’intervalle (la symphonie, entre 1881 et 1883, le Faune, entre 1892 et 1894) : les juxtaposer en un même concert confère une perspective différente sur cette période de l’histoire de la musique.
Quel est ton lien avec les Ondes ?
Je connais les musiciens depuis longtemps. Je voulais revenir car l’envie qu’ils ont de faire de la musique, avec un haut niveau d’exigence, donne une couleur et un sens particuliers à notre engagement collectif.
Je n’oublierai jamais ce moment où la cloche de l’église Saint-Marcel a retenti en écho aux cloches du final de la 11è symphonie de Chostakovitch. Sur le coup, je n’ai pas compris. Je me demandais si le son provenait des cloches de l’orchestre. Le public restait silencieux. Non, ça venait d’en haut !
Entretien avec Guillaume Chilemme
Entretien avec Guillaume Chilemme
Violoniste

Les Ondes ont l’immense plaisir d’accompagner le violoniste Guillaume Chilemme dans le concerto de Brahms, une pièce qu’il donne pour la première fois en concert. Entretien.
Pourquoi nous as-tu proposé le concerto de Brahms ?
C’est un rêve d’enfance ! Curieusement, je n’ai jamais travaillé en profondeur cette pièce au cours de mes études, contrairement aux autres concertos du répertoire. Mais j’ai grandi dans l’ombre de Brahms (ma mère adorait cette œuvre en particulier) et j’ai été bercé par les enregistrements de David Oïstrakh qui m’ont suivi dans ma vie de violoniste. L’artiste qu’il était et sa manière d’incarner cette musique m’inspirent encore aujourd’hui.
Interpréter cette pièce est aussi une façon de me pousser dans mes retranchements. De prime abord, je suis plus familier de l’esthétique classique, Mozart ou Beethoven…
Tu es violon solo de l’Orchestre d’Auvergne depuis 2016 et chambriste reconnu. Comment articules tu ces deux facettes de ta carrière de musicien ?
Le poste de violon solo à l’Orchestre d’Auvergne est un mi-temps, ce qui me permet de poursuivre des projets personnels en sonate, avec Nathanaël Gouin, et en quatuor, avec le Quatuor Dutilleux. Nous nous consacrons à Beethoven et Fauré, que nous donnerons en juin à Évian, tandis qu’une tournée se prépare avec l’orchestre aux États-Unis et en Corée, sous la direction de Thomas Zehetmair.
Quel est ton lien avec les Ondes ?
J’avais joué le concerto de Tchaïkovski avec de nombreux musiciens des Ondes avant même leur création, puis je suis revenu en 2020 pour le Divertimento de Béla Bartók, dirigé du violon. Je suis ravi de retrouver l’exigence et l’état d’esprit de cet orchestre pour ce projet qui me tient à cœur.
Ascesnsions - Programme du concert
Ascensions - Programme du concert
Igor Stravinsky – L’Oiseau de feu (suite de concert, version 1919)
-
- Introduction — L’Oiseau de feu et sa danse — Variation de l’Oiseau de feu
- Ronde des Princesses
- Danse infernale du roi Kastscheï
- Berceuse
- Final
C’est en composant la musique du ballet L’Oiseau de feu qu’Igor Stravinsky fait irruption avec fracas sur la scène musicale internationale en 1910. Répondant à une commande de Diaghilev pour les Ballets Russes et l’Opéra de Paris, le jeune compositeur de 27 ans a fort à faire : il doit prendre tardivement le relais du compositeur Anatoli Liadov, auquel la commande avait été initialement passée, mais dont le rythme d’écriture était trop lent pour respecter les délais, et garantir le succès de la seconde saison des Ballets Russes après leur triomphe de l’année précédente. L’auteur et chorégraphe Michel Fokine crée la danse au fur et à mesure que le compositeur produit la musique et l’envoie depuis la Russie où il réside encore.
L’argument écrit par Michel Fokine et le peintre Alexandre Benois mêle les personnages de deux contes russes, L’Oiseau de feu et Kastscheï l’Immortel, et place leur action dans une Russie légendaire, chronologiquement indéterminée. Le programme de 1910 résume l’action en ces termes : « Ivan Tsarévitch voit un jour un oiseau merveilleux, tout d’or et de flammes ; il le poursuit sans pouvoir s’en emparer, et ne réussit qu’à lui arracher une de ses plumes scintillantes. Sa poursuite l’a mené jusque dans les domaines de Kastscheï l’Immortel, le redoutable demi-dieu qui veut s’emparer de lui et le changer en pierre, ainsi qu’il le fit déjà avec maints preux chevaliers. Mais les filles de Kastcheï et les treize Princesses, ses captives, intercèdent et s’efforcent de sauver Ivan Tsarévitch. Survient l’Oiseau de feu, qui dissipe les enchantements. Le château de Kastcheï disparaît, et les jeunes filles, les Princesses, Ivan Tsarévitch et les chevaliers délivrés s’emparent des précieuses pommes d’or de son jardin. »
L’écriture de Stravinsky convoque des procédés d’écriture variés selon les personnages qu’il met en scène. Emprunts aux mélodies populaires recueillies par Rimski-Korsakov sur la Ronde des princesses, durant laquelle Ivan tombe amoureux de Tsarevna, rythmes heurtés, chromatismes maléfiques et intervalles de quartes augmentées (considérées comme “diaboliques”) dans la danse infernale de Kastscheï, volutes aériennes et rhapsodiques des bois suggérant le vol de l’Oiseau, interrompues par une fuite inquiète devant la tentative de capture d’Ivan Tsarévitch : la maîtrise flamboyante des couleurs sonores de Stravinsky, qui s’épanouira pleinement dans le Sacre du Printemps trois ans plus tard, est déjà affirmée dans L’Oiseau de feu.
Fanny Layani
Maurice Duruflé – Requiem, op. 9 (1947)
-
- Introït
- Kyrie
- Domine Jesu Christe
- Sanctus
- Pie Jesu
- Agnus Dei
- Lux æterna
- Libera me
- In Paradisum
Qui pense à un Requiem de musique française aura sans doute en tête celui de Gabriel Fauré, composé à la fin du XIXème siècle. Celui de Duruflé, de 50 ans plus récent (sa première version, ici présentée, date de 1947), est moins célèbre et joué, mais n’en constitue pourtant pas moins l’un des plus grands chefs-d’œuvre que la musique occidentale a conçus à partir de la messe des morts.
Il faut dire que Maurice Duruflé est particulièrement bien placé pour saisir les enjeux liturgiques et spirituels de ce texte : organiste titulaire de Saint-Étienne-du-Mont, suppléant de Louis Vierne à Notre-Dame de Paris et à Sainte-Clotilde, c’est pour son instrument et pour l’Église qu’il pensa la quasi-totalité de ses rares compositions. Élève de Paul Dukas, lui-même professeur d’harmonie au Conservatoire Supérieur de Paris à partir de 1944, c’est en soliste émérite et fin connaisseur de l’histoire de la musique qu’il s’attelle, à la fin de la Seconde Guerre mondiale, à ce Requiem qui sera son œuvre principale.
L’élément le plus remarquable du morceau est, justement, son rapport au passé : des plus lointaines (tous les thèmes proviennent de la messe des morts grégorienne de la fin du Moyen-Âge) aux plus récentes (Fauré est le modèle principal, des choix de texte, notamment l’omission du « Dies irae », à l’ambiance apaisée générale, et jusqu’à certains traits d’orchestration comme l’importance de la partie d’alto), en passant par le Requiem de Mozart que Duruflé mettait sur un piédestal « car il s’adresse au monde entier grâce à un langage universel », les influences de Duruflé sont étendues et participent à une réception de sa musique plus large que beaucoup d’œuvres de la même période.
Il y aurait beaucoup à dire des choix musicaux du compositeur, de l’usage qu’il fait de son grand orchestre (une clarinette basse, deux cors anglais, un orgue s’associent à un effectif déjà étoffé) ou de son chœur omniprésent (bien plus que les solistes, malgré un « Pie Jesu” d’une émotion et d’une sobriété rares, porté par une voix de mezzo-soprano). Qu’il soit permis ici d’insister sur deux points : le ton général de l’œuvre, et l’intégration des chants grégoriens déjà évoqués.
L’émotion qui se dégage du Requiem est loin de la tragédie ou du drame mis en scène par un Verdi : longue messe de « repos » (traduction du latin « requiem »), la musique mène doucement les âmes vers le paradis (« In Paradisum », titre de la dernière de ses neuf séquences), et si elle s’intensifie par endroits, c’est pour mieux préparer le dépassement des contingences du monde. Cette atmosphère de paix est notamment obtenue grâce à la place des chants grégoriens : Duruflé parvient à les transformer en ligne mélodique continue, au chant comme à l’orchestre, et à mettre en avant leur caractère modal (ils sont composés avant l’invention de la tonalité et de ses procédés de tension/détente) ainsi que leur prosodie toute particulière. Ce tour de force à la fois harmonique et rythmique est remarquable : prenant comme matériau des éléments sans ton privilégié ni mesure fixe, Duruflé compose une œuvre tonale et mesurée. La synthèse de ces dynamiques apparemment contradictoires produit une musique d’une grande souplesse temporelle, qui accompagne avec simplicité et apaisement l’hommage que les vivants rendent à leurs morts.
Olivier Moulin
Romain DUMAS, direction
Grand habitué des Ondes plurielles, chef d’orchestre et compositeur, Romain Dumas commence ses études par le violon et le piano au conservatoire de sa ville natale, Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Il étudie à Melbourne, Marseille et Paris.
Il a développé depuis ces dernières années un large répertoire allant de Mozart à la création contemporaine comme chef invité à la tête de l’orchestre National de Bordeaux Aquitaine, l’Orchestre du Capitole de Toulouse, ceux des opéras de Rouen, Tours, Montpellier, Limoges, l’Orchestre National d’Ile de France, les Musiciens du Louvre, l’Orchestre de Chambre de Paris et à l’étranger le Bilkent Symphony Orchestra d’Ankara et l’orchestre du Liceu de Barcelone… Il est un compagnon de route régulier des Ondes plurielles.
En 2025, il est nommé aux Victoires de la Musique Classique pour son enregistrement de La Vie Parisienne d’Offenbach.
Gabrielle SAVELLI, mezzo-soprano
Gabrielle Savelli est une mezzo française.
Ses prises de rôle comprennent Marceline dans Les Noces de Figaro de Mozart et Bradamante dans Alcina de Haendel avec la compagnie Opéra Nomade, le rôle de la Mère dans Maria Golovine de Menotti au Théâtre Le Sel à Sèvres, les rôles de la Tasse Chinoise et de la Libellule dans l’Enfant et les Sortilèges de Ravel au Théâtre de Saint Maur, Lucia dans Cavalleria Rusticana avec l’orchestre Ut Cinquième.
Elle s’est déjà produite en concert également à l’Opéra de Massy dans le Stabat Mater de Pergolèse sous la direction de Jérôme Corréas, ainsi que pour l’Ode à l’anniversaire de la Reine Mary avec l’Orchestre de l’Opéra de Massy, de même qu’au Festival de la Folle Journée de Nantes, et au Festival Manifeste de l’Ircam.
Elle chante également à plusieurs reprises le Requiem de Mozart, notamment à L’Oratoire du Louvre, le Gloria de Vivaldi au Théâtre de l’Athénée ainsi qu’au Théâtre de Verdun. Elle se produit lors d’un récital autour de grands airs d’opéra (Carmen, Dalila, Orphée) avec l’orchestre Sinfonietta, sous la baguette de Frédéric Loisel. En 2023, elle chante le cycle intégral des Wesendonck Lieder de Wagner lors d’un récital pour le Cercle Wagner de Paris.
Elle se perfectionne en privé et en masterclasses auprès d’artistes lyriques reconnus, tels que Cassandre Berthon, Nadine Denize, Marie-Ange Todorovitch, Ludovic Tézier, Yann Beuron, Neil Semer…
Elle remporte le prix Edward Marshall au Concours UPMCF-Excellence, de même que le prix Mécènes et Loire au Concours Liccioni. Elle est également lauréate-boursière du Cercle Wagner, ainsi que finaliste des concours internationaux d’Enesco, Nîmes-Alain Fondary, et Vivonne.
Elle a participé à l’été 2024 au Festival du Périgord Noir, où elle a abordé un répertoire baroque, avec notamment des œuvres de Charpentier et de Vivaldi, ainsi qu’au Festival des Essentiels à Paris, pour des extraits de Carmen, Dalila, Beatrice et Benedict. Elle a interprété au mois d’octobre dernier le rôle de la Fougère dans La Conjuration des Fleurs de Bourgault-Ducoudray à Paris avec la compagnie de Loiseleur, et a chanté au Festival Pézénas Enchantée pour le concert de clôture de la masterclass de Marie-Ange Todorovitch.
Chœur régional VITTORIA d’Île-de-France
Aujourd’hui trentenaire, le Chœur régional Vittoria d’Île-de-France a traversé les années grâce à une forte identité empreinte d’exigence, de curiosité et de passion, qui le distingue et lui assure sa place parmi les grands chœurs d’oratorio français. Cœur battant de l’ensemble créé en 1987 à l’initiative du Conseil régional d’Île-de-France, la bonne soixantaine de choristes amateurs qui le constituent, issus de toute la région francilienne, sont sélectionnés sur leurs qualités vocales mais aussi sur leur motivation. Aventurier curieux, initiateur de projets audacieux et parfois interdisciplinaires, doté d’une discographie témoin de son ouverture et souvent récompensée – notamment par les Victoires de la musique classique en 1998 pour son enregistrement du Roi David de Honegger –, le Chœur Vittoria est sollicité par les meilleurs orchestres professionnels et leurs chefs, tout comme par des artistes ou des structures porteurs de projets transversaux.
Ascensions
Ascensions
M. DURUFLÉ ∙ Requiem
I. STRAVINSKY ∙ L’Oiseau de Feu
Romain Dumas · Direction
Gabrielle Savelli · Mezzo-soprano
Chœur régional Vittoria d’Île-de-France
Michel Piquemal · Chef de chœur
Lieux des concerts
Eglise Saint-Denys-du-Saint-Sacrement
68ter rue de Turenne
75003 Paris
Fauré forever
FAURÉ Forever !
G. FAURÉ ∙ Requiem op. 48 pour solistes, chœur et orchestre
G. FAURÉ ∙ Motets : Tantum ergo, Tu es Petrus, Cantique de Jean Racine
T. DUBOIS ∙ Toccata pour orgue seul
T. DUBOIS ∙ Ave Maria, Adoramus te Christe, Sanctus
Clara Orif · Soprano
Eric Martin-Bonnet · Baryton
Pascal Mélis · Orgue
Chœur de chambre Les Temperamens Variations
Thibault Lam Quang · Direction
Lieux des concerts
Eglise protestante allemande
25 Rue Blanche
75009 Paris
Le Chant du Destin
Le Chant du Destin
F. MENDELSSOHN ∙ Psaume 42, hör mein bitten
J. BRAHMS ∙ Chant du Destin, Variations Haydn
Estelle Béréau, soprano
Guilhem Terrail, direction
Chœur de chambre Calligrammes
Lieux des concerts
Eglise Saint-Marcel
82 Boulevard de l’Hôpital
75013 Paris