Odyssée symphonique
Odyssée symphonique
Richard STRAUSS Une vie de héros
Bedřich SMETANA Vltava (La Moldau)
Gabriel PHILIPPOT · Direction
Lieux des concerts
Église Saint-Marcel
82 bd de l’Hôpital
75013 Paris
Danzas del Sol
Danzas del Sol
Maurice RAVEL Alborada del Gracioso
Manuel de FALLA Danse de la Meunière
Claude DEBUSSY Iberia
Astor PIAZZOLLA Concerto pour bandonéon « Aconcagua »
Christophe MANGOU · Direction
Philippe de EZCURRA · Bandonéon
Lieux des concerts
Église Saint-Marcel
82 bd de l’Hôpital
75013 Paris
Saison 2025/2026
Saison 2025 / 2026

Odyssée symphonique
Février 2026
Une vie de héros (R. STRAUSS)
La Moldau (B. SMETANA)
Sous la direction de Gabriel Philippot

Samedi 7 février 20H30
Dimanche 8 février 16H
Église St Marcel
82, boulevard de l'hôpital, 75013 Paris
Leningrad
Avril 2026
Symphonie n°7 de CHOSTAKOVITCH
Sous la direction de Johannes le Pennec

Samedi 11 avril 20H30
Dimanche 12 avril 16H
Église St Marcel
82, boulevard de l'hôpital, 75013 Paris
Fantaisies françaises
Juin 2026
Sinfonietta de Francis Poulenc
Fantaisies variées de Nadia Boulanger
Pierre Mosnier, direction
Célia Oneto Bensaid, piano

Samedi 13 juin
Dimanche 14 juin
Lieux à définir
Le Messie
Juin 2026
Le Messie de Haendel
En partenariat avec le projet Venite Cantemus

Dimanche 21 juin
Théâtre des Champs-Élysées
15 avenue Montaigne, 75008 Paris
Résidence d'été des Ondes plurielles
Été 2026
A définir

Festival « l’aria di a sarra » 2025

Ondes plurielles en Corse
Collaboration dans le cadre du 6è festival « l’Aria Di A sarra » à Serra di Ferro (Corse du Sud)
Romain Dumas – Concerto pour accordéon
Ludwig van Beethoven – Symphonie n°7
Eduard Strauss – Carmen-Quadrille
Concert-hommage à Petru Guelfucci
Concerts de musique de chambre
Romain Dumas – Direction
Félicien Brut – Accordéon
du 19 au 26 juillet
Informations pratiques
Espace Jean Marc Fiamma
20140 Serra di Ferro
Matin Midi Soir
Matin, Midi, Soir
Joseph HAYDN
Simon Proust · Direction
Julie Hardelin · Violon solo
En partenariat avec le festival des Fièvres Musicales 2025
Lieux des concerts
Église Notre-Dame-du-Travail
59 Rue Vercingétorix
75014 Paris
Chapelle Saint-Louis de la Salpêtrière
83 Boulevard de l’Hôpital
75013 Paris
Entretien croisé entre Raphaël Schwab et Julien Soro
Entretien croisé entre Raphaël Schwab et Julien Soro

Quelle est l’origine du projet ?
Julien Soro (J.S.) : Une histoire de rencontre ! L’un des fondateurs des Ondes plurielles, le violoncelliste Olivier Moulin, et moi, étions ensemble au lycée Racine à Paris en classes à horaires aménagés. Nous sommes encore amis et même voisins, il suit mes concerts de jazz et de musique contemporaine et a eu l’idée de proposer à l’orchestre un projet croisé entre jazz et symphonique. J’ai tout de suite pensé à Raphaël Schwab avec qui je travaille en duo depuis 2011 ainsi qu’à Rafaël Koerner avec qui on a joué dans le groupe Ping Machine et à l’Orchestre national de jazz.
Comment as-tu appréhendé la composition de ces œuvres de « jazz symphonique » ?
Raphaël Schwab (R.S.) : C’est sûrement le programme le plus long et le plus personnel que j’ai composé pour orchestre. On pourra reconnaître des œuvres qu’on joue depuis 15 ans en duo et qui sont sur notre premier disque, composées il y a 25 ans…
Pour autant, du duo à l’orchestre, cela n’a rien à voir. J’ai pensé ce projet comme des compositions nouvelles, pas du tout comme des arrangements. En duo, le thème est un prétexte à l’improvisation. Pour une grande formation, il faut davantage réfléchir à l’architecture.
J.S. : Du duo au sympho, je retrouve des similarités dans mes parties de soliste, et pourtant, j’ai l’impression d’avoir une plus grande liberté en orchestre. Peut-être parce qu’en duo, on est chacun responsable d’équilibres plus fragiles !
Faire improviser et groover des musiciens classiques, un défi ?
R.S. : Plus l’orchestre est grand, plus les parties doivent être écrites. Mais j’ai tout de même prévu quelques cellules mélodiques ou rythmiques d’improvisation ! Cela reste un sacré défi de faire groover des musiciens classiques, en raison des cultures différentes, mais aussi de l’effet de masse et des distances entre les instrumentistes et le chef. Je me suis amusé à essayer des parties très big bang et syncopées, même dans les cordes. C’est peut-être impossible à mettre en place, mais ce sera rigolo !
Entretien avec Samuel Hilary
Entretien avec Samuel Hilary
Pianiste

Stravinsky a glissé une partie de piano dans les plumes de l’Oiseau de feu. Pour l’interpréter, les Ondes ont le plaisir de retrouver Samuel Hilary, professeur de piano à Avignon et dans la Drôme, qui a déjà participé avec notre orchestre à plusieurs opéras et un concert consacré à Béla Bartók en 2020.
Quel est le rôle du piano dans un orchestre ?
Quand on pense à la collaboration entre un piano et un orchestre, c’est la musique concertante qui vient à l’esprit en premier. Mais il existe depuis le 19e siècle (à partir de Berlioz) une autre utilisation non soliste du piano au sein de l’orchestre.
Les frontières sont floues bien sûr, car le piano reste un instrument très individualisé, de par son caractère polyphonique qui couvre toute l’étendue de l’orchestre en termes de registre. Il est donc propice au solo. Et Stravinsky lui confie un rôle de premier plan dans Petrouchka par exemple.
Mais dans l’Oiseau de feu, Stravinsky joue plutôt du potentiel dynamique et rythmique du piano, en tant qu’instrument à percussion. Il alimente les crescendos, renforce le son, tisse des arpèges, apporte son timbre particulier. On retrouve une utilisation semblable dans Musique pour Cordes, percussion et célesta de Bartók que nous avions jouée avec les Ondes.
Tu as une pratique plutôt chambriste. Comment se glisse-t-on dans le costume de pianiste d’orchestre ?
Les programmes symphoniques avec piano sont rares, il est donc excitant de participer à ces projets très différents de ma pratique artistique habituelle. Ne serait-ce parce qu’il faut se mettre au service de l’interprétation du chef. Soliste ou chambriste, le pianiste est le plus souvent responsable de son interprétation !
Il est aussi habitué à s’écouter soi-même ; au sein d’un orchestre, il doit suivre une direction, tandis que le son de l’instrument est absorbé dans un collectif plus massif.
Quel est ton lien aux Ondes ?
Au fil des collaborations, je me sens davantage musicien d’orchestre ! Sur le plan du travail musical, je ne fais pas de distinction par rapport à d’autres projets « professionnels », et l’orchestre est même un vivier de partenaires chambristes. Mais j’en perçois une en matière de passion et d’investissement, et je m’enrichis de l’enthousiasme des amateurs et de leur envie de jouer !