Entretien avec Aurélien Azan-Zielinski
Une rencontre avec Aurélien
Aurélien AZAN-ZIELINSKI, chef d'orchestre
Entretien sur le choix d’un programme chorégraphique

C’est un programme finalement assez politique, avec des œuvres que j’adore … et avec lesquelles j’entretiens un lien personnel, puisque j’ai passé mon prix de direction d’orchestre avec la Suite de Danses de Bartók !
Jouer ces pièces avec un orchestre amateur, un défi ?
Avec ce programme très exigeant, on est aux limites des capacités des orchestres en général, et a fortiori, d’un orchestre amateur, c’est un vrai challenge. Mais avec les amateur·trice·s, on a du temps. Certes, on part de plus loin, mais on peut faire un vrai travail de détail !
Beaucoup de membres d’Ondes plurielles ont déjà travaillé avec toi au COGE*. Qu’est-ce que cela te fait de les retrouver aujourd’hui ?
Au-delà du plaisir de rejouer avec des personnes avec qui on a eu des aventures musicales et amicales, on gagne du temps car la confiance est là, les musicien·ne·s me connaissent.
Quel regard poses-tu en tant qu’artiste sur la période que nous traversons ?
[N.B. entretien réalisé début septembre 2020]
Je suis frappé de voir que la culture est l’une des premières choses qu’on arrête, et l’une des dernières qu’on fait repartir. C’est un problème, car l’art permet à l’être humain de s’émanciper…
Entretien avec Victor Julien-Laferrière
Une rencontre avec Victor
Victor JULIEN-LAFERRIERE, chef d'orchestre
Les Ondes plurielles ont eu la chance de jouer la Musique pour cordes, percussion et Celesta de Bartók sous la direction du violoncelliste et jeune chef d’orchestre.

Tu as dirigé les Ondes plurielles pour Musique pour cordes, percussion et Célesta, de Bartók. Quelle image gardes-tu de cette expérience ?
J’ai eu le sentiment que nous partagions tous un même état d’esprit, un désir de jouer cette œuvre, de s’y frotter, avec une pureté d’intention qui m’a semblé assez unique.
En tant que chef, l’essentiel du travail a consisté à assimiler cette œuvre : qu’elle entre dans le corps, que l’oreille puisse écouter toujours plus de voix. Aussi j’ai passé des heures avec la partition, il n’y a pas de secret ! Ce n’est qu’à une certaine étape du cheminement dans l’œuvre, que j’ai écouté des extraits d’enregistrements, essentiellement pour répondre à des questions que je me posais (par exemple, le placement de l’orchestre).
En juin, tu devais nous diriger dans la 2e symphonie de Brahms et le concerto pour violon de Schumann (avec Pierre Fouchenneret), au profit de la banda de musica, une association française qui aide au Mexique les enfants à travers la musique…
Je souhaitais aider d’une manière ou d’une autre La Banda de musica, que j’ai rencontrée grâce à mon frère corniste, déjà parti deux fois faire travailler les enfants de Oaxaca (sud du Mexique). Lorsque j’ai rencontré les Ondes, j’ai pensé que votre enthousiasme irait très bien avec ce projet !
Dans le cadre d’un concert caritatif, nous voulions proposer quelque chose de différent de Bartók. Une œuvre généreuse, avec un grand orchestre. Et quoi de plus généreux qu’une symphonie de Brahms, notamment la 2e, celle qu’on dit « pastorale » !
On te connait surtout comme violoncelliste, maintenant comme chef. Comment envisages-tu l’avenir ?
Je suis dans un moment où je me frotte à la direction avec un enthousiasme et un plaisir très sincères (et beaucoup de sérieux !)
La direction a toujours été très présente. Pas seulement dans un coin de ma tête : j’ai plutôt eu envie d’être chef avant d’être violoncelliste. Aujourd’hui, je dirige souvent, du violoncelle, certaines œuvres comme les concertos de Haydn ou de Schumann.
Mais je ne peux pas encore dire ce que cette expérience deviendra pour moi, il est trop tôt pour en tirer des conclusions.
Comment as-tu vécu le confinement ? et le déconfinement ?
Je n’avais jamais eu autant de temps. C’était donc l’occasion de tout reprendre à zéro, avec précision. Ce qui ne va pas sans une certaine pression, d’autant que j’ai plutôt l’habitude d’être efficace lorsque les objectifs sont proches. Mais ce travail sera sûrement essentiel à l’avenir.
Depuis le déconfinement, j’ai repris des concerts, mais sans le public. C’est autre chose, car en concert, le public fait aussi un effort, comme les musiciens, pour entrer dans l’œuvre. Sans lui, seul avec les micros, on se concentre davantage sur une exigence de perfection, plus que d’émotion, alors que ce ne devrait être qu’une dimension parmi d’autres.
Entretien croisé - les Ondes plurielles et La Banda de Música
Entretien croisé - les Ondes plurielles et La Banda de Música
Isabelle de Boves
Présidente de La Banda de Musica, Commandant de Bord AF

Pourquoi les Ondes plurielles s’ouvrent-elles à des projets solidaires ?
Alice Courchay : dès la création de l’association, nous souhaitions développer de tels projets. Mais nous ne voulions pas soutenir n’importe quelle cause. Nous misons davantage sur les rencontres et les énergies qui se déploient en commun. Les premières propositions sont arrivées fin 2019, si bien qu’en 2020, nous sommes engagés dans trois projets. En janvier, les violoncellistes des Ondes plurielles ont joué au profit de la Ligue contre le cancer à Palaiseau. Toute l’année, les musiciens donneront des concerts dans des lieux de soins grâce à la résidence Culture & hôpital. Et en juin, nous aurons le plaisir de jouer au profit de La Banda de Musica sous la baguette de Victor Julien-Laferrière, grâce à qui nous nous sommes rencontrées !
Qu’est-ce que la Banda de Musica ?
Isabelle de Boves : c’est une association française qui aide des enfants au Mexique à travers la musique. C’est encore une rencontre qui est à l’origine de ce projet. Celle que j’ai faite avec des enfants dans un bidonville de Oaxaca (sud du Mexique), l’hiver 2011, alors que je rendais visite à l’une de mes tantes, une religieuse dévouée à la cause des plus vulnérables dont elle partage la vie. Cela faisait six mois qu’ils se retrouvaient chaque jour autour d’un professeur de solfège. Ils voulaient sortir de la violence et de la pauvreté de leur quartier en montant una banda, une fanfare. Chacun savait quel instrument il voulait jouer.
Je suis repartie en France avec une liste d’instruments, intitulée « la Banda de Musica » – d’où le nom de l’association. Deux mois plus tard nous avions réuni une vingtaine d’instruments que nous avons réussi à acheminer jusqu’à Oaxaca, grâce à la solidarité et un peu de malice.
Puis des instrumentistes de passage dans la région ont voulu enseigner le violon et le violoncelle, un orchestre symphonique a vu le jour. De jeunes mexicains sont venus se former à la lutherie en France et en Belgique. L’école de musique a grandi (140 élèves !) et est devenue un projet de quartier, une fierté d’Oaxaca. Elle est gérée par les parents. Nous tenions à ce que le projet soit autonome et ne dépende plus de nous.
Qu’espérez-vous à l’avenir ?
Nous souhaitons développer au Mexique nos ateliers de lutherie pour les cordes et les vents, et former les professeurs de demain.
L’école doit pouvoir tourner sans nous. L’association a désormais vocation à soutenir des échanges entre les musiciens, des voyages d’études des jeunes mexicains, des master classes d’artiste.
Pour ce faire, les concerts caritatifs nous semblent une bonne opportunité, car ils reposent sur le cœur et la solidarité. L’intention doit accompagner le don, cela fait partie de l’amour qui va vers les enfants.
Alice Courchay : au-delà du concert de cette année, les Ondes plurielles accueilleront avec plaisir de jeunes musiciens mexicains dans leurs sessions d’orchestre, si l’occasion se présente !
Entretien avec Maud Rouchaléou
Rencontre avec Maud
Maud ROUCHALEOU, violoniste et altiste
Maud est investie au sein d’Ondes plurielles depuis la première session, du pupitre d’alto au poste de violon solo

Maud a été la violon solo des Ondes plurielles de la session Elgar – Beethoven en novembre 2019, après avoir participé à presque tous les projets de l’orchestre depuis sa création, naviguant entre les pupitres d’alto, de violon 1 et de violon 2. Rencontre.
Dans ton parcours, tu as voyagé entre mondes amateurs et professionnels. Quel regard poses-tu sur ces univers ?
J’ai en effet été violoniste dans un quatuor à cordes constitué pendant six ans, puis professeure de la ville de Paris (PVP) dix années durant. J’ai repris mes activités de violoniste professionnelle il y a trois mois. Le contact avec les enfants m’a donné une certaine fraicheur, liberté et sérénité par rapport à la musique. De même que la rencontre avec Ondes plurielles.
Quand j’ai commencé l’aventure des Ondes, j’étais amateure. Mais mon implication dans les Ondes plurielles reste la même aujourd’hui, où je me définis comme professionnelle, car en parallèle je fais des concerts rémunérés et que toute mon activité tourne autour de la musique. Quand je joue dans le pupitre, je ne me sens pas différente ; je considère les autres violonistes comme mes collègues. Nous sommes tous dans le même bateau !
Comment appréhendes-tu ton rôle de premier violon ?
J’aime travailler sur la partition, afin de guider l’écoute, d’indiquer les éléments à faire ressortir, et de donner des indications plus techniques au pupitre, par exemple sur les places d’archet. Parfois, il suffit de donner une image sonore, sans tout expliquer. Et le résultat finit par être là.
Pour la 5e symphonie de Beethoven, le défi sera de garder un regard neuf sur une musique qu’on a tous dans l’oreille. Il faudrait réussir à l’appréhender comme si l’on découvrait cette écriture. Le travail sur le concerto d’Elgar pour violoncelle sera d’accompagner la soliste dans une musique très mouvante dans les tempi, avec beaucoup de rubato.
Quel est le répertoire qui te parle le plus ?
Le Classique, Haydn, Mozart, Beethoven, peut-être davantage que les Romantiques. Et j’aime beaucoup la musique de Bartok.
Plus largement, j’aime les répertoires de la musique de chambre et de l’orchestre. Et comme je suis passionnée, j’ai tendance à vouloir tout faire !
Entretien avec Jean-Marie
Une rencontre avec Jean-Marie
Jean-Marie LHUILLIER, contrebassiste
QU’EST-CE QUI FAIT VIBRER LES AMATEUR·TRICE·S ?

En musique ?
Alors ce qui fait vibrer mon instrument, ma contrebasse, c’est le frottement de mon archet sur ses cordes. Et ce n’est pas très facile car elle ne se laisse pas faire, contrairement aux autres instruments de faible taille. En effet, parfois elle n’est pas assez humide donc il faut l’humidifier…. Et quand on joue en hiver dans une église, elle n’est pas assez chaude. Elle est pénible !
Mais lorsque le frottement parfait se produit, le dos de ma contrebasse se met à vibrer, la vibration se transmet à mon bassin qui vibre à son tour. Parfois le sol entre également en vibration, tremble et le plaisir est total ! Mon prof n’avait que ce mot à la bouche : le son, le son, LE SON !!!
Je comprends maintenant.
Le plaisir le plus jouissif quand on joue de la musique, c’est le frisson ressenti par la beauté d’une phrase, d’une intention musicale, d’un accord ou d’une connexion complice et intense. Frissonner est un plaisir très solitaire, voire égoïste, mais c’est bizarre, il faut qu’il se passe collectivement quelque chose pour que ce frisson se produise (mon cas personnel). Il arrive très fréquemment lorsque je joue de la musique de chambre et assez souvent aussi en orchestre avec les Ondes plurielles (surtout). Mais il peut ne pas se produire ; ou bien seulement quelques tous petits instants. Mais ces quelques instants justifient les heures de pratique de la musique, les examens, les « amas d’heures » d’amateurs, les week ends interminables de répétitions, etc…
Ces instants n’arrivent que si les âmes sont connectées. Un effort d’écoute mutuelle est nécessaire. Est-ce cette écoute mutuelle qui permet la création de l’amitié ou l’inverse ? peu importe, les musicien·ne·s de cet orchestre sont tous mes ami·e·s, et cela aussi est une raison de vibrer.
Dans la vie ?
Mon passe-temps en dehors de la musique avec les orchestres, c’est la musique… le piano, et la musique de chambre en trio Piano / Violon / Violoncelle. Avec Ralph et Isabelle (eux aussi membres de l’orchestre) on explore le répertoire du trio pour Piano. Et c’est extra. Que de chefs d’œuvre !!
Mon métier, c’est ingénieur chez Renault, et je m’occupe du confort thermique de nos clients… Pas facile !
Dans tes rêves ?
Entretien avec Fanny
Une rencontre avec Fanny
Fanny LAYANI, violoniste
QU’EST-CE QUI FAIT VIBRER LES AMATEUR·TRICE·S ?

En musique ?
Dans la vie ?
Dans tes rêves ?
Entretien avec Florianne
Une rencontre avec Florianne
Florianne MANOHA, violoniste et altiste
QU’EST-CE QUI FAIT VIBRER LES AMATEUR·TRICE·S ?

En musique ?
Dans la vie ?
Dans tes rêves ?
Entretien avec Claire Voisin
Une rencontre avec Claire
Claire VOISIN, clarinettiste
Claire a intégré Ondes plurielles dès sa création et s’investit dans l’orchestre dès que l’occasion se présente

Claire voisin est clarinettiste. Parallèlement à son métier d’enseignante dans les conservatoires à rayonnement régional de Rueil Malmaison et de Douai, elle joue en orchestre et en musique de chambre, portée par le désir d’explorer la pluralité des répertoires et des modes de jeu.
Tu reviens d’une tournée à Venise (printemps 2019) avec les Ondes plurielles, où tu as interprété le concerto pour clarinette de Carl Stamitz, et le duo concertant pour clarinette et basson de Richard Strauss. Quel souvenir en gardes-tu ?
Un vrai plaisir de jouer. Le travail sur le concerto de Carl Stamitz consistait à retrouver un son, une esthétique qui correspond au contexte d’écriture, tout en parlant à notre époque. Au XVIIIe siècle, la clarinette n’avait que 4 clefs et était encore un instrument rare. Il n’y en avait pas à Mannheim, d’où venait Stamitz ; il a découvert l’instrument à Paris.
Quant au duo concertant de Richard Strauss, c’est une pièce peu jouée qu’il est intéressant de faire découvrir.
La bonne surprise fut que l’église était assez remplie ! Sans oublier l’ambiance toujours particulière d’une tournée, où l’on a du temps pour se découvrir les uns les autres.
A côté de ta vie de musicienne d’orchestre, tu te produis en duo de clarinettes et en trio, avec une pianiste et une soprane. Comment définirais-tu ton répertoire ?
Il est très large, tout m’intéresse !
Le duo Clarinaute propose à un public non averti un voyage dans l’histoire de la musique, avec des pièces courtes allant de la musique classique – par exemple, des airs d’Opéra (Mozart, Rossini) – à des arrangements de musique Klezmer ou celtique, de chansons populaires, ou de comédies musicales (Cats). Avec le trio Marie Nodier, nous jouons des pièces originales romantiques.
J’aime aussi beaucoup la musique contemporaine (j’ai joué ponctuellement dans l’ensemble contemporain « L’itinéraire »), elle permet d’explorer la matière sonore, d’expérimenter des couleurs et des univers différents, et d’éprouver un autre rapport à l’instrument. Enfin, j’improvise pour des spectacles avec des danseurs ou des circassiens… Ce qui demande un lâcher prise et un autre rapport à l’écoute.
J’ai toujours été attirée par le spectacle vivant, par la poésie qui s’en dégage et par la mise en mouvement. La musique est pour moi, un art du temps et du mouvement, que j’ai besoin de vivre physiquement.
Tu joues depuis des années avec des amateurs. Qu’y trouves-tu ?
Un plaisir et une envie de jouer très forts et une vraie exigence musicale.
Quelle pièce aimerais-tu jouer avec les Ondes Plurielles ?
Difficile de répondre, j’aime tout jouer et j’aime la diversité ! En ce moment, j’adore Mozart mais lorsque je jouais Vortex Temporum de Gérard Grisey avec « L’Itinéraire », je me passionnais pour la musique spectracle. J’adore aussi des pièces de Berg, de Weber, de Lutoslawski…Aujourd’hui, je suis très impatiente de jouer la 4e symphonie de Schumann, et Siegfried-Idyll de Wagner.
Entretien avec Benoît
Une rencontre avec Benoît
Benoît STROH, violoncelliste
QU’EST-CE QUI FAIT VIBRER LES AMATEUR·TRICE·S ?

En musique ?
Dans la vie ?
Dans tes rêves ?
Entretien avec Marie-Christine Witterkoer
Rencontre avec Marie-Christine
Marie-Christine WITTERKOER, altiste
Après une carrière complète à l’Orchestre de Paris, Marie-Christine poursuit les plaisir de la musique symphonique au pupitre d’Ondes plurielles

Les Ondes plurielles réunissent des musiciens amateurs et professionnels. Parmi ces derniers, l’altiste Marie-Christine Witterkoer a fait carrière au sein de l’Orchestre de Paris, tout en enseignant dans les conservatoires du 13e arrondissement puis de Saint-Maur des fossés.
Comment passe-t-on de l’Orchestre de Paris aux Ondes plurielles ?
Je suis rentrée à l’Orchestre de Paris en 1974. Cela faisait un an que j’avais obtenu mon prix au conservatoire national supérieur de musique de Paris, c’était mon premier concours. On m’avait averti de la difficulté d’intégrer cet ensemble, mais, voulant juste connaître mon niveau, j’étais très détendue. Et lorsque je suis arrivée en finale, plus rien ne me faisait peur, c’était incroyable !
Je suis restée à l’Orchestre de Paris jusqu’en septembre 2017. La retraite ne peut pas signifier l’arrêt de la musique ! Alors quand les Ondes plurielles m’ont proposé de jouer la Nuit transfigurée d’Arnold Schoenberg, que je venais d’interpréter en sextuor, et la 4e Symphonie de Brahms, deux œuvres que j’adore, j’ai immédiatement accepté.
Qu’apprécies-tu dans cet orchestre ?
Je dois reconnaître que j’ai eu un peu peur lors de la première lecture de la Nuit transfigurée. Mais j’ai très vite été épatée par le niveau de l’orchestre. J’ai retrouvé ce que j’ai toujours aimé chez des amateurs : un investissement complet, un amour de la musique et une passion immenses. Ces musiciens partagent la belle quête de faire toujours mieux et n’hésitent pas à poser des questions.
Même si cela prend plus de temps qu’avec des professionnels, nous avons réussi à aller au fond des choses, et le résultat sonore a été au rendez-vous. Enthousiasme et qualité du son, il y a tout ce que l’on peut souhaiter trouver dans le monde de la musique !
Comment envisages-tu ton rôle au sein des Ondes plurielles ?
Je suis très heureuse d’être au premier pupitre, où l’on peut tout entendre et profiter totalement de la musique. J’essaie d’avoir des gestes justes et de rassurer les altistes par ma présence. Parfois, je précise des places d’archet ou j’évoque le poids du bras, pour être plus ou moins dans la corde. Mais l’essentiel reste d’entraîner le pupitre !