Rencontre avec Maud

Maud ROUCHALEOU, violoniste et altiste

Maud est investie au sein d’Ondes plurielles depuis la première session, du pupitre d’alto au poste de violon solo

Maud a été la violon solo des Ondes plurielles de la session Elgar – Beethoven en novembre 2019, après avoir participé à presque tous les projets de l’orchestre depuis sa création, naviguant entre les pupitres d’alto, de violon 1 et de violon 2. Rencontre.

Dans ton parcours, tu as voyagé entre mondes amateurs et professionnels. Quel regard poses-tu sur ces univers ?

J’ai en effet été violoniste dans un quatuor à cordes constitué pendant six ans, puis professeure de la ville de Paris (PVP) dix années durant. J’ai repris mes activités de violoniste professionnelle il y a trois mois. Le contact avec les enfants m’a donné une certaine fraicheur, liberté et sérénité par rapport à la musique. De même que la rencontre avec Ondes plurielles.

Quand j’ai commencé l’aventure des Ondes, j’étais amateure. Mais mon implication dans les Ondes plurielles reste la même aujourd’hui, où je me définis comme professionnelle, car en parallèle je fais des concerts rémunérés et que toute mon activité tourne autour de la musique. Quand je joue dans le pupitre, je ne me sens pas différente ; je considère les autres violonistes comme mes collègues. Nous sommes tous dans le même bateau !

Comment appréhendes-tu ton rôle de premier violon ?

J’aime travailler sur la partition, afin de guider l’écoute, d’indiquer les éléments à faire ressortir, et de donner des indications plus techniques au pupitre, par exemple sur les places d’archet. Parfois, il suffit de donner une image sonore, sans tout expliquer. Et le résultat finit par être là.

Pour la 5e symphonie de Beethoven, le défi sera de garder un regard neuf sur une musique qu’on a tous dans l’oreille. Il faudrait réussir à l’appréhender comme si l’on découvrait cette écriture. Le travail sur le concerto d’Elgar pour violoncelle sera d’accompagner la soliste dans une musique très mouvante dans les tempi, avec beaucoup de rubato.

Quel est le répertoire qui te parle le plus ?

Le Classique, Haydn, Mozart, Beethoven, peut-être davantage que les Romantiques. Et j’aime beaucoup la musique de Bartok.

Plus largement, j’aime les répertoires de la musique de chambre et de l’orchestre. Et comme je suis passionnée, j’ai tendance à vouloir tout faire !