Rencontre avec Jean Daniel
Trompettiste et corniste aux Ondes plurielles
Quelle est ton histoire musicale ?
J’ai été très tôt confronté à la pratique d’instruments variés, puisqu’avant de faire de la trompette (à 8 ans), j’ai suivi des cours de percussions (à partir de 6 ans). Je ne me souviens pas bien de ce qui m’a poussé à choisir ces deux disciplines… En tout cas, si j’ai arrêté les percussions assez vite, la trompette m’a tout de suite adopté. Ma rencontre avec le cor d’harmonie a été plus tardive, vers 30 ans. Il faut dire que dans ces années-là, la plupart de mes orchestres proposaient sans cesse des symphonies de Brahms ou de Beethoven. Et voir les cornistes s’éclater quand nous, les trompettistes, devions compter les mesures pour planter 3 clous, a généré une certaine jalousie ! Lorsqu’une occasion s’est présentée, hasard complet, je me suis lancé. Il faut dire également que l’exemple de David Guerrier m’a sans doute inspiré dans cette affaire (et la comparaison s’arrête là !)
De quoi joues-tu ?
Si j’ai le choix entre un poste de trompettiste ou de corniste, ma préférence se fera en fonction de l’œuvre, et souvent, du compositeur. Pour des symphonies de Mahler, direction la trompette ! Pour du Brahms ou Schumann, y’a pas photo, ce sera la main droite au chaud (le cor d’harmonie se joue avec la main droite dans le pavillon, ndlr). Enfin, j’adore rejouer un morceau que je connais déjà, avec le second instrument. Cela permet de redécouvrir les œuvres, avec un nouveau point de vue.
Et à l’avenir ?
Oh l’avenir… Parlons déjà du présent. Le piano m’a depuis toujours beaucoup attiré, et dès que j’en croise un, j’aime bien pianoter (très mal…). Si notre appartement actuel n’est pas assez grand pour se permettre d’en héberger un, qui sait, peut-être qu’au prochain déménagement…