Une rencontre avec Fanny

Fanny LAYANI, violoniste

QU’EST-CE QUI FAIT VIBRER LES AMATEUR·TRICE·S ?

En musique ?

J’écoute de la musique tous les jours, du classique, du rock, du jazz, de l’électro et j’en passe, et je pratique plusieurs fois par semaine, seule ou en orchestre. J’ai commencé le violon à l’âge de 3 ans, lorsque mon grand-père m’en a mis un entre les mains, et l’orchestre à 4 ans. Quand j’étais sur ma chaise, mes pieds ne touchaient pas par terre. J’ai appris à lire la musique avant les lettres.

Dans la vie ?

Je suis professeure d’histoire-géographie. La démarche d’enseignement est assez proche de la musique en orchestre : le partage, le don, le collectif, l’enrichissement mutuel et la coopération. Musicalement, dans un orchestre amateur, nous sommes beaucoup plus fort·e·s collectivement que la somme de chacun de nos niveaux individuels, c’est complètement fascinant !

Dans tes rêves ?

J’ai un rêve un peu fou : jouer l’intégralité des symphonies de Mahler. J’ai déjà eu la chance de jouer les 1ère, 4ème, 5ème et 8ème, mais il en reste plein. Je tiens tout particulièrement à la 2ème, « Résurrection ». Et puis, j’aimerais que l’on arrive, à notre échelle, à faire sortir la musique dite classique de l’image guindée qu’elle a encore trop souvent, qu’on joue dans d’autres lieux, pour d’autres publics, et que d’autres gens aient la chance d’éprouver les émotions que je peux ressentir à l’écoute de certaines œuvres.