Entretien avec Éric Crambes
Directeur artistique du festival de musique des Arcs
Après une première participation en 2020 sous le signe de Beethoven, les Ondes plurielles ont le plaisir de revenir sur la scène du festival de musique des Arcs.
Entretien avec son directeur artistique, le violoniste Éric Crambes.
Que promet cette 49ème édition de l’Académie-festival des Arcs ?
C’est une renaissance et un retour à notre ADN, qui est d’être à la fois un festival auquel participe une soixantaine d’artistes de renommée mondiale, et une académie. Pour la première fois depuis la crise sanitaire, nous renouons avec notre tradition d’accueil de quelque 150 à 200 stagiaires venus du monde entier. Nous nous réjouissons d’offrir à nouveau des concerts (tous gratuits) à des publics différents, festivaliers mélomanes ou randonneurs de passage.
Cette édition met à l’honneur les musiques romantiques françaises, avec plus de 25 compositeurs et compositrices, qu’ils soient très connus comme Bizet, Franck, Berlioz, Saint-Saëns, ou beaucoup moins, comme Franchomme ou Godard. Le romantisme fait souvent penser à Schubert, Schumann, Mendelssohn et Brahms. Mais la musique française n’a pas à pâlir !
Soucieux de soutenir la création contemporaine, nous accueillons en résidence le compositeur Alexandre Gasparov, pianiste russe installé en France depuis 30 ans, dont on présentera une dizaine d’œuvres, ainsi qu’une création, commandée par le festival.
Pourquoi avoir choisi les Ondes plurielles pour votre concert d’ouverture ?
Un orchestre amateur, c’est avant tout des gens qui aiment la musique. Comme aux Arcs nous aimons passionnément la musique, il y a une vraie cohérence et belle synergie à inviter les Ondes plurielles (dont la présidente, Alice Courchay, a par ailleurs beaucoup travaillé avec le festival, dans le passé). Sous la baguette de Raphaël Oleg, le programme du concert d’ouverture « donne le la » de cette édition : des extraits de Carmen, de George Bizet, et la 2ème symphonie de Charles Gounod, car nous voulons ce concert, populaire, et les Variations symphoniques pour piano de César Franck, qui sont l’occasion de célébrer les 200 ans de sa naissance et d’entendre l’une de nos 18 jeunes talents, la pianiste Célia Oneto Bensaid.